LE JUDO
L'histoire du judo en France remonte au début du XXe siècle. Tout a commencé lorsque Jigoro Kano, le fondateur du judo, a envoyé ses disciples japonais en Europe pour promouvoir cette discipline martiale.
En 1914, un homme nommé Gunji Koizumi est venu en France pour diffuser les bases du judo. Au départ, le judo était enseigné principalement dans des écoles militaires et des clubs d'arts martiaux. Cependant, le développement du judo en France a été freiné par la Première Guerre mondiale et par la Seconde Guerre mondiale.
Après la guerre, le judo a commencé à se populariser en France grâce aux efforts de Mikinosuke Kawaishi. Il mettra en place le système des ceintures de couleurs (les kyus) ainsi qu'un livre de référence pour enseigner le judo destiné aux entraineurs de l'époque :
la méthode Kawashi.
En 1946, la Fédération Française de Judo et Jujitsu a été créée et a progressivement développé le judo sur tout le territoire français.
Dans les années 1950, le judo a commencé à gagner en popularité en France et s'est étendu à différents secteurs de la société. Des clubs de judo ont été ouverts dans les écoles, permettant aux jeunes de pratiquer cette discipline. Le judo est également devenu une discipline sportive à part entière, avec des compétitions officielles organisées à partir de 1951, grace a la venue en France d'un autre judoka japonais : Shozo Awazu, qui deviendra le premier entraineur de l'équipe de France de judo.
L'explosion de la popularité du judo en France est également attribuée au succès des judokas français sur la scène internationale. Des athlètes tels que Anton Geesink et Jean-Luc Rougé ont remporté de nombreux titres internationaux et ont contribué à la renommée du judo français.
Le judo est devenu un pilier des sports de combat en France et est pratiqué par des milliers de personnes de tous âges. Il est enseigné dans de nombreux clubs, écoles et universités à travers le pays. La Fédération Française de Judo compte désormais plus de 600 000 adhérents et organise régulièrement des compétitions de haut niveau, notamment les championnats de France et les championnats internationaux.
LE CODE MORAL DU JUDO
Le Judo véhicule des valeurs fondamentales qui s'imbriquent les unes dans les autres pour édifier une formation morale. Le respect de ce code est la condition première, la base de la pratique du Judo.
L'amitié
« C’est le plus pur des sentiments humains »
Le courage
« C’est faire ce qui est juste»
La sincérité
« C’est s’exprimer sans déguiser sa pensée »
L'honneur
« C’est être fidèle à la parole donnée »
La modestie
« C’est parler de soi-même sans orgueil »
Le respect
« Sans respect aucune confiance ne peut naître »
Le contrôle de soi
« C’est savoir se taire lorsque monte la colère »
La politesse
« C’est le respect d’autrui »
LES VALEURS COMPLEMANTAIRES
Le meilleur emploi de l'énergie
Dans sa pratique le judoka est à la recherche du meilleur emploi de l’énergie physique et mentale. Ce principe suggère l’application à tout problème de la solution la plus pertinente : agir juste au bon moment, utiliser la force et les intentions du partenaire contre lui-même.
Il incite à une recherche constante et dynamique de perfection.
Il incite à une recherche constante et dynamique de perfection.
Entraide et Prospérité mutuelle
En Judo, les progrès individuels passent par l’entraide et
par l’union de notre force et de celle des autres.
La présence du partenaire, du groupe est nécessaire et bénéfique à la progression de chacun.
Le grade du judoka est représenté par une triple valeur
« SHIN », correspondant à la valeur morale,
« GHI », valeur technique,
« TAI », valeur corporelle.
Le « SHIN », cité en premier, donne seul le sens aux deux autres.
« GHI », valeur technique,
« TAI », valeur corporelle.
Le « SHIN », cité en premier, donne seul le sens aux deux autres.
LES CEINTURES
Les ceintures symbolisent la progression de l’élève et sont délivrées par le professeur jusqu’à la ceinture marron. Ensuite, un examen officiel permet d’obtenir la prestigieuse ceinture noire.